[Event] Bal masqué d'Estbury

✤ Inscrit le : 06/03/2014

Et voici le premier event du forum :heaart:

Merci de poster vos rps à la suite de ce message, il n'y a pas d'ordre de passage, vous postez quand vous voulez. Toutefois, prenez en compte ce que pourrait dire ou faire les autres personnages avant vous (exemple : A dit qu'il est dans la grande salle tout près du buffet et dit quelque chose, si vous êtes au même endroit, il est fort probable que vous l'ayez entendu). En clair, essayer de vous arranger pour pouvoir vous parler entre vous et ne pas rester dans votre coin ;) Le but de cet event est de rp tous ensemble donc pas de nombre de ligne imposé, ici le libre rp est autorisé

Vous pouvez également quitter le bal quand vous le voulez mais soyez clair dans votre rp ;)

Bon jeu :smilii:

ps : n’oubliez pas de changer votre avatar pour l’occasion :langue:

✤ Inscrit le : 23/03/2014

Un bal costumé. Voilà pour moi l’occasion d’étrenner une tenue qui allait en ravir plus d'un, car pour une fois, j'avais décidé de rester dans le rang et non de me distinguer avec mes frivolités comme d'habitude. Je n’ai bien entendu prévenu personne, afin de voir les autres me chercher dans la foule, traquant le moindre vêtement inconvenant, et qu’on me laisse donc évoluer parmi les convives ainsi vêtue dans l'anonymat le plus total.
Postée devant ma glace, ma servante m’aidant à cacher mes cheveux sous mon chapeau, je pointe mon reflet du bout de mon doigt, contemplant la jolie robe gris pâle qui mettait en valeur ma silhouette fine.
- C’est parfait n’est ce pas ?
Sonia hoche la tête, puis je me tourne vers l’horloge. Il est dix-neuf heures et quinze minutes, et je sais qu’en bas, les premiers invités sont déjà arrivés. Mes pas me portent donc vers la porte de ma chambre, et c’est avec une légèreté teintée d’inquiétude que je descends vers le rez-de-chaussée par le grand escalier, pour me mêler à la foule, préférant ainsi retarder un peu le moment où je me ferais repérer par mon père. Allons, il sera tellement surpris de ne pas me voir en pirate qu'il en oubliera mes frasques récentes, non ? Mon premier arrêt sera donc le buffet, où je choisis un petit entremet au poulet pour apaiser mes papilles, et mon estomac qui jeûne depuis le petit déjeuner, car en gourmande que je suis, j’ai sauté le repas du midi pour préserver tout mon appétit aux mets fins du bal.

✤ Inscrit le : 31/03/2014

La dernière fois que je suis allé chez les Langley, c'était une effraction de domicile pour aller parler à Elisabeth. Aujourd'hui, je reçois une invitation officielle à un bal masqué qui s'y déroulera. L'idée que si j'avais attendu sagement deux jours de plus je n'aurais pas eu de risques à prendre me fait légèrement enrager. Mon père a été invité parce qu'il est le pasteur de la ville. Il est donc logique qu'il s'y rende avec sa famille, ce qui arrange bien mes affaires. Pour l'occasion ma mère a lavée ma chemise blanche trois fois de suite pour la rendre comme neuve et ma grand-mère m'a envoyée une tenue faite de cuir de bonne qualité tout droit de Londres. Je lève les yeux en enfilant l'accoutrement coûteux. Je ne m'y sens pas à l'aise. Ça sent la supercherie à plein nez, on voit bien que je n'ai pas l'habitude d'être coincé dans des vêtements pareils. Mais que puis-je faire de plus sinon accepter je ressembler à ce que je ne suis pas dans l'unique but de faire plaisir à ma famille ? Peu enclin à arriver le premier à la soirée, je laisse mes parents partir devant tandis que je brosse mon cheval dans la grange. Un tas de questions s'accumule dans ma tête. C'est un bal masqué. Et si Lizzie ne me reconnaissait pas ? Je glisse deux doigts entre mon col et mon cou pour laisser passer un peu d'air. J'étouffe là dedans.

Au bout d'un long moment, je remarque que le soleil est couché et qu'il ne doit pas être loin de vingt heures. Je pousse un soupir et décide d'ouvrir les trois premiers boutons de ma chemise pour ne pas agoniser. Avec assurance, je selle mon cheval, le bride et grimpe dessus pour me rendre chez le Baron d'Estbury. Une bonne distance sépare notre cottage de la splendide demeure, et je refuse de précipiter ma monture qui n'est plus toute jeune. C'est donc particulièrement en retard que j'arrive devant les portes. Je perçois la musique et les éclairages de la salle de bal. Tout a l'air luxueux, c'est presque à en vomir. Je préfère largement la simplicité de la colline et des champs, mais c'est une affaire de goûts après tout. Je laisse mon cheval à l'écurie et place mon masque sur mon visage avant de passer la porte. Je me sens happé par l'ambiance chaleureuse de la pièce. Les rires envahissent mes oreilles alors que je cherche du regard la silhouette envoûtante de ma douce. Où peut-elle bien être ?

✤ Inscrit le : 06/03/2014

∞ “Bal masqué d'Estbury”

sujet Event

Lorsque le baron m’avait annoncé qu’il comptait organiser un bal masqué en mon honneur, j’avais eu très envie de lui dire de ne surtout pas faire cela, car je n’avais aucune affinité avec ce genre d’évènements. Cependant, je m’en étais bien gardé, conscient que ce serait premièrement un manque de respect pour mon hôte, deuxièmement pour la convenance et enfin, qu’il fallait bien que je m’y fasse. D’autant plus maintenant que j’avais reçu la lettre alarmant de ma mère concernant la santé de mon père. L’héritage d’un titre se rapprochait de plus en plus et avec cela, les obligations qui allait avec.
En perspective de cette soirée, j’avais été faire l’acquisition d’un masque. Je n’avais jamais été un grand amateur de fanfreluche et de ce genre d’accessoire, mais puisqu’il le fallait vraiment, autant se plier aux volontés du baron.
Ce matin, j’avais fait apprêter mon costume pour la soirée avant de prendre un peu de temps pour moi. Répondre à ma bien-aimée mère, faire une promenade dans les jardins et revoir les convenances à avoir lors de ce genre d’évènement avant de croisé la baronne Langley. Celle-ci me fit par de ses bonnes espérances quant à mon implication vis-à-vis de ses filles lors de la soirée. Je terminais cet entretien avec la promesse de faire danser au moins une fois chacune des filles Langley, comme il seyait de le faire d’ailleurs. En mon fort intérieur, j’imaginais déjà le refus de miss Isabella et quelque part, j’espérais qu’elle n’en fasse rien, dans son intérêt plus que dans le mien.
Enfin, la journée arrivait doucement à son terme et je montais m’habillé avec l’aide du valet qui m’était détaché pour la durée de mon séjour ici. Malgré la frivolité qu’annonçait la soirée, j’avais opté pour quelque chose de sobre avec la touche coloré du masque rouge que j’avais acheté. Ma foi, cela me convenait et c’était ce qui importait le plus. Je descendis avant l’heure prévue, car en ma qualité d’invité de marque, je tenais à accueillir avec le baron ses invités avec le respect qu’il leur était dû. Une tâche que je n’aimais pas spécialement, mais qui devait être accomplie.

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✤ Inscrit le : 31/03/2014

La réalité est un bal masqué où chacun cache sa vrai nature et la dévoile par le choix de son masque sujet event

Bal Masqué d'Estbury

Lorsque l’invitation pour le bal était arrivée dans ma demeure, j’avais d’emblé rejeté l’idée de m’y rendre. Je ne tenais pas à me montrer en spectacle et moralement, je ne me sentais guère près à retrouver la société. Je commençais tout juste à reprendre goût aux promenades champêtres, je ne voulais pas me presser. Ce fût sans compter sur Annie qui me fit une leçon de moral assez mémorable. J’étais d’ailleurs resté coi devant tant de verve et d’arguments autant logiques que plein de bon sens. La vieille dame ne m’aurait point connu enfant, je l’aurais remise à sa place, mais aux vues de nos souvenirs et de sa bienveillance depuis ma plus tendre enfance, je lui concédais cet écart de conduite et acceptait même de réfléchir à cela. Une façon détournée de clore le sujet, car j’étais bien décidé à rester chez moi le jour du bal. Depuis, nous n’en avions plus reparlé et je pensais qu’elle avait fini par comprendre qu’il ne servait à rien d’essayer de me persuadé.

Ce fût donc une surprise des plus totale, lorsque revenant dans l’après-midi de ma quotidienne promenade, je trouvais sur mon lit mon costume d’officier ainsi qu’un masque finement ouvragé. Je soupirais longuement avant d’appeler ma gouvernante afin de lui demander des explications. Ce à quoi elle répondit qu’elle était encore plus têtue que moi et que la voiture m’attendrait devant la maison pour dix-huit heures trente, pour que je ne sois pas en retard. Le valet prit sa suite pour m’aider à me vêtir et arranger ma tenue. Il me tendit une paire de gant en cuir noir et je ne lui en étais plus que reconnaissant, car je pouvais ainsi passer la soirée sans que personne ne jette de regard intrigué à ma main estropiée. Déjà pas heureux d’être ainsi forcé d’aller à ce bal, je n’avais pas envie de discuter de ma blessure avec les gens présent.

À l’heure prévue, je descendis et montait en voiture qui se mit en route pour la demeure du baron d’Estbury dans un cahincaha propre à elle. Je regardais la luminosité du ciel qui baissait lentement pendant la durée du trajet. Arrivé à destination, je descendais après qu’un valet m’ait ouvert la porte et non sans hésitation, je montais les marches de pierre, suivant le cortège de gens qui se pressaient déjà pour entrer dans la grande demeure. Une fois dans le lieux et après avoir présenter mes hommages à la famille et leur invité, je me retrouvais non loin du buffet, un verre à la main et l’estomac noué.

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✤ Inscrit le : 21/03/2014

Bal masqué d'Estbury
Repoussant pour une énième fois l’aide de sa jeune gouvernante, Edward sortit péniblement de la voiture où on l’avait confiné. Comme si venir en ces lieux n’était déjà pas assez incommodant pour lui. Pendant quelques secondes il observait la demeure des hôtes de la soirée avant de prendre appuis sur sa canne. Le militaire avait revêtu l’un de ses uniforme d’apparat, car bien qu’il ne puisse plus combattre, il était toujours un membre de l’armée de Sa Majesté et il se devait de tenir son rang. “Mademoiselle Fonteyn, cessez donc de me suivre ainsi et allez donc vous amuser !” fit il dans une sorte de grognement qui lui était habituel. C’était de sa faute si il se trouvait à cet endroit, en cet instant, lui qui plus que tout détestait les mondanités et tout ce qui avait trait à la fête et pire encore, à la danse. Cependant la jeune femme ne l’avait pas convaincu de porter ni un costume, ni même un masque, le voir sortir de ses terres étant déjà une victoire en soit elle n’avait probablement pas vu l’intérêt d’insister sur ce point. Edward grimpa les marches sans grande difficulté bien qu’il pouvait sentir la présence d’Adeline toujours sur ses talons. Il lâchait un soupir agacé avant de s’engouffrer dans le couloir où un nombre certain de personnages se bousculaient dans un incessant brouhaha.

Certains regard se faisaient curieux, à la limite de l’impolitesse, mais le militaire se garda bien de dire quoi que ce soit. Cette fête était l’occasion de faire son grand retour public à Estbury, et il ne pouvait point juger les personnages qui l’entouraient puisque que très peu avaient eu connaissance de sa blessure. Il avançait comme il le pouvait, cherchant à présenter ses hommages à la famille qui les accueillait sous leur toit, et bien qu'il lui semblait connaître l'une des jeunes filles présentes il n'osa guère l'interpeller pour lui adresser la parole. Une fois cela fait, il chercha du regard un coin où il serait à l'abri des discussions mortellement ennuyeuse de ces gens de biens, épousseta d'un geste distrait son uniforme avant de prendre un verre de champagne. L'alcool l'aiderait probablement à surmonter cette épreuve.

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✤ Inscrit le : 14/03/2014

Bal masqué d'Estbury

Les bals étaient une occasion de danser pour certains et pour d'autres faire de nouvelle rencontre. Danser n'était pas la tasse de thé de dame Elinor, non, elle préférait rester assise et dicter avec quelques amis ou de nouvelles connaissances. Toutefois, Estbury n'était pas Londres et elle avait déjà un avis bien tranché sur ses habitants. Étant la fille ainée, sa mère lui avait bien fait comprendre que sa présence au bal serait obligatoire, son frère étant absent et sa petite sœur été tombé malade le bon moment. Rien de grave, un petit rhume mais le docteur lui avait interdit de sortir. C'est ainsi qu'Elinor se rendait en compagnie de ses deux parents à Estbury Court. La jeune femme avait opté pour une belle robe dorée et un masque noir assez simple. Coquette, elle appréciait les beaux tissus et les tenues à la mode. Celle qu'elle portait lui venait directement de Londres.

Une fois au bal, elle ne fut pas surprise de voir tous les regards tourner vers elle et ses parents. Les masques n'avaient empêché personne de savoir que les Dunham venait de faire leur entrée. Les nouveaux riches comme on aimait les appeler avait diviser la société d'Estbury et cela n'était pas prêt de se terminer. Les Dunham s'avançait vers leurs hôtes du soir pour les saluer comme le voulait la coutume. Le baron d'Estbury était accompagné de son invité de marque, Lord Northon. Elinor fit une légère révérence aux deux lord et attendait que ses parents terminer leur salutation pour pouvoir s'éclipser discrètement. Cependant, sa mère en avait décidé autrement, celle-ci démarra une conversation avec Lord Northon, rien de bien intéressant mais elle embarqua sa fille et Elinor n'eut pas le choix que de se mêler à eux. Elle n'avait pas écouter un brin de la discussion. « Oui, vous disiez ?» répondu la demoiselle alors qu'elle vit sa mère lui faire signe. A peine quelques secondes plus tard, Lady Dunham laissa le lord au main de sa fille prétextant devoir saluer quelques amis. Elinor se sentait bloquée et n'eut pas d'autres choix que de se tourner vers l'homme en question. Se sentant obligé de dire quelque chose, elle lança une phrase au hasard au sujet dEstbury. « Alors est-ce qu'Estbury vous plait ?»

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✤ Inscrit le : 11/03/2014

Lorsque l'invitation à cette fête surprenante était parvenue à la demeure dont Adeline avait la charge, elle s'était demandée qui était cette personne qui organisait ce bal, mais ses questions avait laissé place à un sourire qui avait étiré ses lèvres pour faire rayonner son visage. Elle avait aussitôt gagné le bureau du maître pour l'informer de la nouvelle. Comme elle l'avait pensé, il refusa d'abord et il lui fallut donc insister longuement pour qu'il accepte de répondre à cette invitation qui lui permettrait de sortir et de voir du monde. Elle avait tant lutté pour obtenir cela que quand il avait accepté, elle n'en avait pas rajouté pour qu'il se déguise ou mette un masque. Et si tel était le cas, elle non plus ne respecterait pas ce code vestimentaire pourtant imposé, de plus, elle n'avait aucunement l'argent nécessaire à une nouvelle toilette. Aussi, c'est dans une simple robe bien que la plus élégante qui soit en sa possession qu'elle monta le grand soir venu dans la voiture, silencieuse, une fois que son maître si soit installé. De même, elle descendit la première afin de l'aider à en descendre, une aide que, comme souvent, il refusa, chose à laquelle elle ne prit pas grande attention.
Elle ne l'écouta pas lorsqu'il lui demanda, ou plutôt lui ordonna, de le laisser pour aller profiter de l'événement. Elle resta donc sur ses talons, tant parce que tant de faste, de monde et de splendeur l'impressionnait, elle qui n'avait guère sa place dans ce décor, que parce qu'elle s'inquiétait pour lui, une inquiétude qui lui fut confirmée lorsqu'il se servit un premier verre d'alcool, lui glissa dans un murmure.

« Monsieur, ne buvez pas... Profitez plutôt de cette soirée à laquelle doivent se trouver de vos amis... »

Elle ne pouvait pour sa part d'admirer tout de ce qu'elle voyait mais ce qui attira le plus son regard, ce fut la piste de danse, grandiose, ou chacun semblait en harmonie, tant avec les autre qu'avec seulement la musique ou son cavalier. Comme ne pas se sentir de trop ici ? Elle cachait pourtant de son mieux son trouble.

La jeune gouvernante avait été surprise de recevoir une invitation pour un bal masqué. Elle venait d’arriver à Estbury. La jeune femme avait commencé à prendre ses marques mais ne c’était pas encore fait d’amis. Eleanor essayait de s’habituer au village. Elle essayait de trouver quelqu’un pouvant l’embaucher en tant que gouvernante.

Elle se prépara pour se rendre au bal du village. La peur lui nouait le ventre. Si sa sœur avait été là, cela ne lui aurait posé aucun soucis mais elle était seule entouré de plein d’inconnu. Elle sortit sa plus belle robe qu’elle mettait pour les grandes occasions. Une robe bleu roi qui lui avait couté une fortune. Un peu de dentelle blanche sur le haut des manches et sur le bas de la robe. Elle remonta sa chevelure brune en un chignon lâche avec des mèches de cheveux partant dans tous les sens. Elle mit un masque de couleur argenté. Elle était fin prête. La peur au ventre, elle se dirigea vers le lieu de la réception.

Elle entra dans la demeure du baron d’Estbury. Son regard bleu se promena partout. Autour d’elle que des visages inconnus. La jeune femme se plaça dans un coin et observa ce monde qu’elle ne connaissait pas. Beaucoup de monde, Eleanor était complètement perdu dans cette foule de gens. De plus la fatigue de la journée plus de sa maladie se faisait sentir sur son corps. Elle ne resterait pas longtemps si elle voulait se lever pas trop tard le lendemain.

✤ Inscrit le : 07/05/2014

Bal masqué d'Estbury
Event

Lorsqu’elle avait reçu une invitation pour le bal donné en l’honneur de Lord Northon, elle avait bel et bien cru qu’il s’agissait d’une erreur. Et n’avait pas eu la moindre intention de s’y rendre. Assurément, sa patronne ne le souhaiterait pas. Et pourtant, sa réponse avait été toute autre. « Ne soyez pas ridicule, bien sûr vous y allez, vous êtes invitée ! Ainsi, nous nous tiendrons compagnie. » Elle n’avait pas semblé voir la perplexité se peindre sur le visage de la jeune femme. Elle pensait lui faire infiniment plaisir en la poussant à se rendre à un bal, tout comme lorsqu’elle crut bon de lui offrir une robe mauve qu’elle ne portait plus car passée de mode, estimant visiblement que s’était un acte de grande générosité. Mais cette fois-ci, Georgiana ne craignit guère de lui opposer un refus, poli mais ferme. Qu’aurait-elle fait d’une tenue aussi ornementée ? De plus elle n’aurait absolument pas eu le temps de la retoucher, et quand aurait-elle bien pu la reporter ? Mieux valait qu’elle demeure entre les mains de sa propriétaire d’origine. Si Mrs Grey était visiblement vexée, elle ne s’en formalisa pas, habituée aux humeurs toujours changeantes de cette femme.

Puisqu’il le fallait, elle se soumettrait à cette obligation. Elle ne savait si elle y éprouvait de la gêne uniquement ou bien un peu de plaisir malgré tout. Elle avait déjà eu l’occasion d’assister à des bals, mais pour elle il s’agissait moins d’occasions d’amusement que de chaperonner les filles de la maison, assise dans un coin, là où nul ne la remarquait vraiment. Et voilà qu’à présent elle allait être mêlée aux invités. Non, elle serait une invitée. Elle avait revêtu pour l’occasion son unique robe en soie dont le bleu très foncé mettait en valeur celui de ses yeux. Si elle avait refusé la tenue que lui offrait sa patronne, elle avait néanmoins accepté un masque noir dont la sobriété lui convenait à merveille.
Elle était entrée dans la salle de bal avec la nette conviction de ne pas être à sa place. D’ailleurs, Mrs Grey et son époux la quittèrent presque immédiatement afin de saluer leurs amis, et elle se retrouva seule. Elle avait décidé de laisser sa canne avec les manteaux. Elle n’avait pas l’intention de faire de l’exercice, elle n’en aurait pas besoin le temps d’une soirée. Elle s’avança lentement, observant l’assemblée autour d’elle, se demandant comment elle allait bien pouvoir passer cette soirée. Le hasard la conduisit finalement près du buffet. Ne sachant que faire, elle s’appuya contre un mur, sur le côté afin de ne se trouver dans le passage de personne.

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✤ Inscrit le : 06/03/2014

∞ “Bal masqué d'Estbury”

sujet Event

La plupart des gens étaient sans doute déjà arrivé, maintenant. Était donc venu le temps pour moi de subir les conversations mondaines et sans aucun doute harassante. Sachant désormais à quoi m’en tenir, je ne doutais pas que toutes les mères –ou presque- des jeunes filles à mariées tenteraient de me faire valoir que leur fille était parfaite dans un domaine, doué dans un autres… Bref, une vente aux enchères de qualités. Celui eut pu m’arracher un soupire, j’avais l’impression que tout cela raisonnait comme une vente de bétail. Vraiment, quelle société ! N’avaient-ils donc pas d’autres soucis que de faire un bon mariage ? Visiblement, c’était quelque chose de primordiale. C’est donc sans surprise, que je me retrouvais accroché par une dame qui se trouvait être Lady Dunham dont j’avais si souvent entendu parler. Ses manières ne me paraissaient guère différentes des autres invitées, contrairement à tout le mal dont m’avait fait part. Avec elle, sa fille, une jeune personne aux cheveux semblables aux mieux et aux yeux bleus qui se devenaient à travers son masque. Comme je m’en doutais aussi, la conversation ne fût guère enrichissante et la dame ne tarda point à me faire l’éloge de sa fille aînée ici présente, mais aussi de sa sœur cadette, malencontreusement restée à demeure suite à un début de maladie. Avec respect, je m’enquis de l’état de la jeune fille et souhaitait à sa mère qu’elle se rétablisse vite.
Un instant plus tard, je me retrouvais seul avec la jeune miss Dunham, après que sa mère ai prétexté devoir saluer quelques personnes parmi les invités. Ma foi, c’était une manœuvre des plus classique de ce milieu pour laisser une chance à sa fille de m’impressionner par elle-même. J’avais cependant remarqué assez vite, que ce n’était point là le souhaite de celle-ci. Prenant deux verres sur le plateau d’un serveur qui passait entre les convives, j’en proposais un à la jeune personne. « Ne vous sentez pas obligée de me faire une conversation banale, miss Dunham. » lançais-je avec humour avant de continuer. « J’apprécie Estbury, mais Londres me manque un peu. Quant à vous, je soupçonne que vous ne vous sentiez ni à l’aise ici, ni à votre place dans ce village, me tromperais-je ? » lui demandais-je avant de porter ma coupe à mes lèvres.

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✤ Inscrit le : 31/03/2014

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Bal Masqué d'Estbury

La maison n’était guère comble, en même temps, Estbury n’était pas une ville, mais bien un modeste village de campagne. Alors, même si tout le monde avait été invité, la grande demeure ne serait jamais totalement remplie et heureusement. Posté non loin du buffet, j’observais l’assemblée pour tenter de reconnaître quelques personnes et mon regard fût attiré par un homme qui semblait avoir du mal à se déplacer. Son costume militaire ne trompait pas, il avait vu la guerre, mais faisait probablement partie de l’infanterie. Je ne le tromperais pas plus avec mon costume d’officier gradé de la marine. Enfin, peut-être trouverais-je en lui une compagnie plus agréable que celle des dames et demoiselles qui espéraient sans doute de la part de tous les messieurs une quelconque danse.

Ainsi donc, je pris une coupe de champagne dans ma main droite et me dirigeais vers ce monsieur de ma démarche encore mal assuré. Le boulet n’avait pas fait qu’atteindre ma main, mais par rapport à cet officier, ma jambe s’en était bien mieux sortie. « Lieutenant. » Dis-je en inclinant respectueusement la tête avant de changé mon verre de main et de lui tendre la droite. « Commodore Alexander Guildford. »
Je ne pensais pas me trompé en supposant que nous avions été tout deux forcés de nous trainer en ces lieux. Une fois la poignée de main échangée, je me pressais de changer mon verre de main, sentant que la gauche commençait à trembler de façon incontrôlable, manquant de renverser le verre. « Espagne ? » demandais-je alors pour me conforter dans mon idée. Entre militaire, il n’y avait pas de question indiscrète avouons le. Je levais mon verre pour lui envoyé le toast et portait mon verre à mes lèvres. « Qui vous à forcé à venir dites-moi ? » Je mis ma main gauche en poche, certes peu convenant, mais c’était le seul moyen en ma possession de la mettre au repos.

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✤ Inscrit le : 21/03/2014

Bal masqué d'Estbury
Il avait à peine jeter un regard à sa gouvernante alors qu'elle lui murmurait ses craintes quand à la boisson qu'il allait ingurgiter sans tergiverser. “Sachez que je ne compte pas rester sobre. Cette événement est déjà assez pénible pour moi il faut bien trouver un moyen de l'endurer” fit il sans même prendre la peine de baisser le ton s'attirant quelques regards outrés de la part de vieilles bigotes se trouvant non loin. Un sourire narquois vint étirer ses lèvres tandis qu'il les trempaient de nouveau dans la flûte de champagne. Le militaire regarda de nouveau Adeline qui semblait émerveillée par autant de faste “Vous devriez aller voir si vous ne pourriez pas trouver une meilleure place dans une de ces grandes familles au lieu de rester plantée là comme une statue. Tout du moins cette dernière aurait eu un aspect décoratif !” sur ces mots qui reflétait toute la bonhomie du personnage face à pareil événement, il vida sa flûte avant d'en saisir une nouvelle qu'il commençait déjà à boire doucement espérant que cette fois sa propre gouvernante se tiendrait à plus grande distance. Il n'avait pas besoin de se rappeler à chaque instant qu'il avait souvent besoin d'elle pour se mouvoir. Cela le mettait dans une colère noire et c'était la pauvre enfant qui était victime de sa mauvaise humeur.

Plongé dans les méandres de son esprit, il ne remarqua l'homme en uniforme de la marine se rapprochant de lui qu'au dernier moment. Il inclinait légèrement la tête d'une façon très militaire avant de lui serrer la main “Lieutenant Edward Lynch” Il restait fermement appuyé sur sa canne. Il remarqua rapidement que le Commodore n'utilisait que peu sa main gauche, probablement une blessure de guerre. Edward sut immédiatement que lui et cet homme allait s'entendre à merveille. Pas de paroles inutiles. Le strict minimum. Une bonne conversation pour lui qui était d'un extrême pragmatisme. “Espagne en effet. Où avez vous servis ?” Il prit une gorgée de son champagne avant d'esquisser une légère grimace “Je dois ma venue à ma très chère gouvernante. Qui a jugé qu'il était nécessaire pour moi de voir du monde. Et vous même ?”

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✤ Inscrit le : 14/03/2014

Bal masqué d'Estbury

Elinor se sentait terriblement gênée par la façon dont sa mère avait agi. Elle avait réussi à laisser sa fille avec le fameux Lord Northon, Elinor tentait de rester le plus naturelle possible devant lui. Jamais, elle n'aurait pensé que sa mère tenterait de l'approcher de ce futur baron. Elle se sentait comme toutes ses jeunes filles stupides qui essayaient par tous les moyens de se faire remarquer par l'homme riche du coin. Elle considérait sa famille assez riche pour ne pas avoir à agir de la sorte. De plus, si elle devait épouser un homme, Elinor avait une préférence pour un jeune homme venant de Manchester ou de Londres, ainsi elle pourrait s'établir dans une grande ville et quitter cette campagne.

Lysander proposa un verre à Lady Dunham qu'elle accepta sans broncher, il plaisanta sur le fait qu'elle n'était pas obligé de lui faire la conversation. Londres lui manquait mais il appréciait Estbury, tout le contraire d'Elinor. Elle avait prit en grippe tout ses habitants et ne comptaient pas changer d'avis de si tôt. D'ailleurs, elle ne l'avait jamais caché et elle savait qu'elle n'était pas apprécié contrairement à sa petite sœur. « Vous ne vous trompez pas, je ne me plais pas ici et je ne l'ai jamais caché depuis mon arrivée. Tout comme vous, Manchester me manque, je sais que je dois faire des efforts pour apprécier Estbury mais je n'y arrive pas. N'avez-vous pas été surpris par la mentalité des gens ici ? » lança la jeune dame d'un ton tout à fait naturelle mais pas moqueur, c'était simplement une constatation. La mentalité de la campagne, c'est une des premières choses qu'elle avait remarqué lorsqu'elle était arrivée ici.

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✤ Inscrit le : 23/03/2014

Ma robe noire sans trop de froufous passait presque inaperçue devant la magnificence des robes qui tournoyaient sur la piste de danse. Pourtant, je n’avais pas réellement envie de briller ce soir. Je préférais laisser à mes sœurs ce plaisir. J’étais largement plus à l’aise dans mon coin, à manger des gâteaux et à regarder les gens évoluer. Je me retrouvais bien vite avec une coupe de vin pétillant dans la main, et je la fis tourner dans ma main gantée avant de me décider à avancer dans la foule qui se pressait au château. Je finis par tomber sur deux personnes, dont je reconnus l’une d’entre eux. Avec un sourire sur le visage, je m’approchais et leur fis une révérence légère.

- Commodore, monsieur.

Je bus une gorgée de ma coupe avant de sourire, légèrement malicieuse :

- J’espère que je n’interromps pas votre conversation ? Il me semble avoir entendu qu’on vous a forcé à venir… C’est une honte. Et, pour la peine, je réclame une danse avec chacun d’entre vous. Comme ça, votre devoir sera fait, et vous pourrez prétendre être fatigués pour les suivantes.

Mon caractère n’était plus à faire… Si père m’avait entendue, je me serais certainement fait tirer les oreilles, néanmoins, je n’allais pas passer une occasion de danser avec le commodore. Je lui avais promis qu’il n’en réchapperait pas lorsque je l’avais croisé il y a quelques semaines en ville. Et, pourquoi laisser son ami en plan ? Ce ne serait pas poli…

✤ Inscrit le : 31/03/2014

La fête bat son plein, mais je n’aperçois nul part la familière silhouette de la fille du baron Langley, pas plus que sa chevelure flamboyante ou son regard émeraude derrière un masque. Elle n'est pas ici, ou alors elle est extrêmement bien costumée pour l'occasion. Déçu, je me demande si je ne ferais pas mieux de faire marche arrière et de rentrer à la maison. Je me sens ridicule dans mon costume londonien, pas à ma place au milieu de toutes ces robes et ces parfums délicats. Il n'y a ici que des gentlemans de haut rangs, des hommes d'âge mûr et déjà fort bien entourés. Je soupire et balaye la salle à la recherche d'un quelconque détail familier. De loin, ma sœur me fait signe de la rejoindre. Je fais un petit sourire et refuse gentiment sa proposition. Ce n'est pas que sa compagnie me déplaît, je l'apprécie beaucoup, mais je ne tiens pas à être connu comme " celui qui était tellement seul qu'il est resté avec sa grande sœur ". Même si je doute que ma présence ici marquera les esprits. En fait je doute que quelqu'un me remarque. En revanche, mon regard accroche celui d'une jeune femme installée un peu en retrait près du buffet. Ses yeux sont d'un bleu vif assorti à celui de sa robe en soie. Son visage - bien qu'à moitié caché par son masque - est fin, doux, pâle comme l'aurore. Sa beauté n'égale pas celle de Lizzie, mais elle a un certain charme qui me pousse à m'avancer pour la rejoindre. Elle semble chercher à se rendre invisible, comme s'il lui coûtait d'être présente. Appuyée contre le mur, elle ne peut pas ignorer ma proximité. Lentement, je m'incline pour la saluer comme le mérite une dame telle qu'elle. Pour une raison que j'ignore, elle me fascine. « Bonsoir. Puis-je me joindre à vous ? C'est pitié de voir une belle dame demeurer seule ainsi. » Dis-je avec beaucoup de galanterie. Elle est plus âgée que moi, peut être de six ou dix ans. Peut-être l'ais-je déjà croisée dans le village, mais avec ce masque il n'y a aucun moyen de la reconnaître un minimum. Ce que j'apprécie le plus chez elle, ce sont ses cheveux roux qui me font un peu penser à ceux de Lizzie. Je sais bien que ce n'est pas elle, mais cela me pousse à me montrer aimable et sympathique. Après tout, cette soirée permet aussi de faire des rencontres, n'est-ce-pas ? C'est toujours mieux que de demeurer seuls chacun dans notre coin.

✤ Inscrit le : 30/03/2014

Bal masqué d'Estbury

"Le monde est un grand bal où nous sommes masqués. "

-J'espère que Monsieur s'amusera ce soir.
Henry regarda son reflet dans la psyché. Enfin il était prêt à descendre les escaliers le conduisant au bal. Il observait par la même occasion John -son valet- réajusté sa tenue. Le jeune Lord détestait les bals et pas seulement pour la danse, mais surtout pour les vêtements . Il portait cette queue-de-pie par fatalité à devoir être conforme au protocole de ce soir. Posé sur son lit se trouvait même un masque que sa tante lui avait offert la veille. Henry avait essayé à maintes reprises de se faire absent à ce bal, mais la famille s'était léguée contre lui. La plus farouche d'entre eux était bien évidemment Élisabeth. Lorsqu'elle voulait quelque chose celle-ci savait comment si prendre.
-Espérons que non. Je ne me reconnaîtrais pas. Merci John.
Le jeune valet quitta la chambre et Henry se dirigea vers son lit pour se munir de ce masque noir heureusement épuré. Il le noua autour de sa tête avant de se regarder dans le miroir et de souffler. Il se trouvait idiot avec cette chose en plus du manque de visibilité que lui offrait ce masque. Finalement il se résigna. Ce n'était qu'un mauvais moment à passer et puis il était déjà tard, aussi la soirée serait courte. Il passa rapidement la main dans ses cheveux puis sortis de sa chambre en refermant la porte derrière lui. Il pouvait entendre la musique provenant du rez-de-chaussée en plus des rires qui lui firent faire une grimace.
Il traversa le couloir, arriva à sa fin, mais s'appuya le long du mur. Encore un pas et se présenterait devant lui l'escalier donnant sur l'entrée. Il serait visible de tous et ne pourrait plus faire marche arrière. Il resta un moment, sans bouger puis se lança. Son pied claqua le marbre des escaliers et il enchaîna les marches une par une en s’efforçant de sourire. Il reconnaissait de dos son oncle, ce monsieur Northon ainsi que lady Élinor. Son oncle avait d'ailleurs tourné la tête vers lui avec un sourire. Il semblait ravi qu'Henry ait enfin pointé le bout de son nez. L'intégralité des marches descendu notre homme masqué se dirigea vers ce groupe de trois pour les saluer. Que pouvait-il faire d'autre ?
Il arriva donc à la hauteur d'Élinor et de Lysander.
- Lady Dunham. Il penchait légèrement la tête avant de regarder le futur baron. Monsieur Northon. J'espère que vous passez tout deux une bonne soirée.
Henry l'espérait courte plutôt que bonne. Il avait jeté un rapide coup d'oeil à la salle de bal et de voir ces jeunes demoiselles complètement hystériques au bras de leur chevalier servant lui avait presque donné la nausée. Il tortura de nouveau son esprit en se reprochant de ne pas avoir songé à fuir le domaine.

✤ Inscrit le : 06/03/2014

∞ “Bal masqué d'Estbury”

sujet Event

Prenant une gorgée de la boisson que l’on servait en ce début de soirée, je me dis en mon fort intérieur que je pourrais bien apprécié, miss Elinor. L’un comme l’autre, nous étions ici parce qu’on nous avait forcé la main et nous avions un avis assez semblable sur ce petit village et ses habitants. « J’ai dit que j’appréciais Estbury, pas que je voudrais y vivre. La campagne est parfois agréable, mais elle est étouffante à force pour des gens habitués à la ville et à son agitation. Je ne suis ici que depuis un mois et je pense que c’est largement suffisant. Quant à ses citoyens… » Je promenais alors mon regard sur la foule qui s’amassait ici dans un spectacle décadent et laissait m’échapper un discret soupire. « J’ai été plus surpris que vous ne pouvez le concevoir et c’est un miracle que je n’ai pas encore plié baguage si vous voulez tout savoir. » Je repris une gorgée de la boisson en regardant la demoiselle qui me tenait compagnie de son mieux. Après les évènements et les révélations de la jeune Isabella, c’était réellement parce que j’avais rencontré des gens plus honnête et sympathique que j’étais encore présent ce soir.
Arriva alors, l’homme que l’on attendait plus et j’étais même surpris de le voir. Néanmoins, guère mécontent de le voir. J’inclinais légèrement la tête vers notre nouveau compagnon de soirée et lui répondait. « Monsieur Henry, je ne vous espérais plus. Et appelez-moi par mon prénom, cela fait un mois que je suis sous votre toit. » Connaissant plus ou moins le caractère du jeune homme de par les confidences de son oncle à son sujet, je me doutais de l’effort qu’il faisait pour apparaître ici, ce soir. « Allons, vous savez particulièrement ce qu’il en retourne, n’est-il pas ? Vous détestez ces flagorneries autant que moi et probablement autant que Miss Elinor. Nous voilà tout trois dans le seul endroit au monde où nous ne voudrions pas êtres. Ce qui est assez cocasse, je dois dire. Prenez donc un verre, Lord Henry et évitez de regarder les demoiselles, surtout si vous ne voulez pas vous retrouver forcer à la danse. » En ce qui me concernait, je n’avais vraiment pas le choix, je devrais trouver Miss Mary et l’emmener danser dès que les invités seraient tous là. Cela ne m’enchantait guère et je devrais me plier à l’exercice au moins par trois fois, puisque le baron avaient trois filles. De plus, si je ne dansais qu’avec une des trois, on pourrait interpréter que je songe à faire la conquête de la demoiselle, ce qui n’était absolument pas le cas.

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✤ Inscrit le : 31/03/2014

La réalité est un bal masqué où chacun cache sa vrai nature et la dévoile par le choix de son masque sujet event

Bal Masqué d'Estbury

J’avais trouvé le compagnon de soirée idéal, je dois bien l’admettre. Militaires ou anciens militaires, qu’importe, nous avions servis, nous avions été blessé et du fait écarté de l’armée et apparemment dans le même type de conflit armée. « Oh, ici et ailleurs. Dans la Marine, nous allons où le vent nous mènes. Je n’ai pas fait le tour du monde, mais j’ai vu pas mal d’océan. Cependant, pour ma dernière sortie, je n’étais pas loin de l’Espagne. » Et il me tardait de recevoir un nouvel ordre de mission, ce n’était pas avec une main handicapée que je n’étais plus apte au service après tout, Lord Nelson avait bien perdu un œil et une main, cela ne l’avait pas empêché de continuer à servir la marine royale. Un autre point en commun avec le Lieutenant Lynch était la personne à l’origine de notre présence ici. Cependant, ma gouvernante n'était pas collée à moi ce soir. « Eh bien, c’est une autre chose que nous avons en commun, Lieutenant. Ma propre gouvernante à juger nécessaire que je sorte et me voilà ici, à boire un champagne probablement hors de prix entouré de gens joyeux, alors que je ne suis pas de cette humeur. »

Je m’apprêtais à partir sur un sujet plus distrayant, peut-être quelques discussions sur nos années de services, lorsqu’une jeune personne entra dans nos champs de vision. C’est au son de sa voix que je reconnu la seconde fille du baron. « Lady Isabella. » dis-je en m’inclinant à mon tour. Mon regard croisa celui du Lieutenant, je crois que personne n’oserait venir lui demander de danser vu son état, ce serait même très inconvenant. « Je pense que mon camarade ici, n’a pas à craindre les jeunes femmes de l’assemblée, mais c’est fort aimable à vous de vous souciez de notre confort durant cette soirée. » Cependant, j’avais bien promis à la demoiselle de danser avec elle, si jamais je devais venir et je n’ai qu’une parole et ce à mon grand damne. « Mais, puisque je vous l’ai promis, je me plie à votre volonté. Cependant, ne vous attendez pas à trouver en moi un bon cavalier. » Que du contraire même. Je posais mon verre sur le premier plateau vide passant à la main d’un serveur et je tendais ma main à la jeune femme. «Lieutenant, je m’excuse de vous abandonner durant ces quelques minutes, nous reprendrons cette conversation distrayante. Mademoiselle, me ferez-vous l’honneur ? » Simple mesure de convenance.

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✤ Inscrit le : 14/03/2014

Bal masqué d'Estbury

Forcée par sa mère à converser avec Lord Northon, Elinor était plutôt ravie de devoir discuter avec lui plutôt qu'un autre. En effet, ils partageaient plus ou moins le même avis sur Estbury et ils étaient arrivé ici il y a peu, 6 mois pour la jeune dame et à peine un pour le gentleman. La ville était tellement différente de la campagne, qu'il était difficile d'apprécier cette dernière surtout pour une jeune femme tel qu'Elinor. « Et bien, je suis ravie de savoir que je ne suis pas la seule à être de cet avis.» Elle échappa un léger rire lorsqu'il lui avoua que c'était un miracle qu'il ne soit pas déjà parti. Toutefois, il pourrait le faire quand il le voudrait, la jeune fille était coincé ici et ne pourrait s'échapper que par un mariage avec un citadin. Cette solution n'était pas des plus facile pour Lady Dunham qui souhaite conserver son "indépendance" le plus longtemps possible. « Dites-vous que vous pourrez le faire dés que vous le voudrez, malheureusement, je ne pourrai en dire de même. D'ici là, j'espère pour vous que vous trouverez quelque chose à Estbury qui vous plaise et vous poussera à rester très longtemps. Je suis sûre que certaines personnes peiné d'un éventuel départ...» La jeune fille avait été un peu ironique, elle n'avait pas pu s'en empêcher. Ce héritier était convoité par tous, ses demoiselles et leur mère seraient peiné de le voir partir.

La jeune fille but un peu de sa boisson et aperçut une silhouette qui lui était familière. Henry Hawksworth était finalement descendu, il avait surement eu l'idée de ne pas prendre aprt à ses festivités mais il était difficile pour lui de les manquer vu qu'il résidait à Estbury Court même. Elinor le salua avec une petite révérence comme le voulait la coutume. « Lord Henry.» Monsieur Northon pensait ne pas le voir de toute la soirée mais il était bien là. Comme ses deux compagnons de soirée, il n'avait pas un gout prononcé pour les bals comme le souligna si bien Lord Northon. Elinor appréciait faire de nouvelle rencontre, les bals étaient donc un moyen comme un autre d' y parvenir. Toutefois, elle détestait par dessus tout les danses, surtout lorsqu'elle y était obligé et les commérages. Et soyons, honnête, ses deux choses occupaient plus de 80% de ses festivités. « Et bien, allions-nous pour éviter de se confronter à nos obligations... » plaisanta la demoiselle tout en mimant un toast avec son verre avant de le poser à ses lèvres.

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✤ Inscrit le : 07/05/2014

Bal masqué d'Estbury
Event

Elle ignorait comment elle tiendrait toute la soirée ainsi. Malheureusement, tout départ était exclu avant que ses patrons ne décident qu’il était temps de rentrer, et compte tenu du goût de Mrs Grey pour ce type de célébration, il y avait fort à parier que cette torture durerait des heures. Elle aurait en cet instant donné n’importe quoi pour pouvoir s’échapper. Proche du buffet, elle ne put s’empêcher de percevoir les bribes d’une conversation qu’elle aurait pourtant préféré ne pas entendre, embarrassée par le fait d’être témoin de choses qui ne la regardaient définitivement pas. C’est alors qu’elle perçut une voix masculine. Il lui fallut quelques instants avant de se rendre compte que c’était bien à elle qu’il s’adressait. Surprise, elle eut néanmoins la présence d’esprit de s’incliner respectueusement à son tour, avant de pouvoir l’observer. Son masque l’empêchait de l’identifier, bien qu’il n’eut pas été certain qu’elle ait pu le reconnaître sans. Il était jeune, sans doute à peine sorti de l’adolescence. Ses vêtements étaient de qualité et indiquaient qu’il ne devait pas être de basse extraction, mais en dehors de ces informations qu’elle devinait, elle n’avait nul autre indice permettant de l’identifier. « Bonsoir. Vous le pouvez bien sûr, mais je ne suis pas certaine d’être la meilleure compagnie qui soit. » répondit-elle avec un sourire. Elle n’avait plus guère l’habitude des mondanités. Nul ne remarquait jamais la gouvernante qui se tenait dans un coin, à l’écart. Mais le port des masques changeait apparemment la donne. Elle réalisa soudain qu’il lui fallait dire quelque chose, faire la conversation. Ne pas savoir où se situer socialement par rapport à lui la privait de repère et la mettait quelque peu mal à l’aise, mais elle tentait de se persuader que cela pouvait être une bonne chose, le temps d’un soir. « Que pensez-vous de ce bal ? » C’était une question tristement banale, mais que demander d’autre à un parfait inconnu au cours d’une soirée comme celle-ci ? Et puis, il fallait bien engager la conversation d’une manière ou d’une autre, alors autant commencer par là. De plus, il était spontanément venu vers elle, geste qu’elle appréciait à sa juste valeur, il était donc justifié qu’elle fasse à son tour l’effort de lui faire la conversation. Et puis qui sait, peut-être que les choses pourraient finalement prendre une tournure plus agréable. Se sociabiliser n’avait après tout jamais fait de mal à personne.

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✤ Inscrit le : 30/03/2014

Bal masqué d'Estbury

"Le monde est un grand bal où nous sommes masqués. "

Finalement Henry s'était lancé. Il était là, droit comme un I à se mêler aux mondanités. Comme il l'avait pensé les bals n'avait pas changé. Ils lui étaient toujours aussi désagréables. Il ne se sentait pas à sa place. Il ne souhaitait qu'une chose, retourner dans sa chambre et lire le livre qui l'attendait sur sa table de chevet.
Il n'était pourtant pas si mal entouré. Miss Dunham et le futur Baron était d'une compagnie bien plus préférable à ces demoiselles enjouées. « Monsieur Henry, je ne vous espérais plus. Et appelez-moi par mon prénom, cela fait un mois que je suis sous votre toit. » Il était vrai que Lysander faisait maintenant partie de la maison. Pourtant chaque matin au petit déjeuner Henry était toujours étonné de voir cet homme qui lui était si peut familier. Mais cela importait peut. Le lord ne se sentait pas concerné par cet héritage de titre. encore une fois il préférait un bon livre à de longues heures de discussion à propos de succession. « Allons, vous savez particulièrement ce qu’il en retourne, n’est-il pas ? Vous détestez ces flagorneries autant que moi et probablement autant que Miss Elinor. Nous voilà tout trois dans le seul endroit au monde où nous ne voudrions pas êtres. Ce qui est assez cocasse, je dois dire. Prenez donc un verre, Lord Henry et évitez de regarder les demoiselles, surtout si vous ne voulez pas vous retrouver forcer à la danse. » Les demoiselles, Henry ne pouvait que les remarquer. Leurs rires résonnaient dans tout le bâtiment. À croire qu'elles pensaient ainsi pouvoir attirer le plus beau parti de la soirée. Néanmoins, Henry relativisa. Il pensa que Lysander avait raison et il se permit même le luxe d'un rapide sourire avant qu'Élinor ne propose une alliance.« Et bien, allions-nous pour éviter de se confronter à nos obligations... » Henry craignait de ne pouvoir s'y soustraire. Bien sûr il fuirait bien volontiers à l'extérieur, mais se serrait sans compter sur la colère de sa jeune cousine le lendemain matin. « Ainsi préférons ce champagne à toutes ces courbettes. Mais je crains, Lord Lysander, que nous ne soyons obligés de danser. Malheureusement, mon oncle ne nous exemptera pas de cette... corvée. Lady, je crains que notre alliance soit veine face au baron. Je peux même affirmer qu'il doit déjà rire de ce moment fatidique où ces chaussures frôleront la piste de danse. » Les yeux d'Henry se baladèrent un instant sur ses chaussures tout pendant qu'il expirait profondément. Lorsqu'il releva la tête il fit discrètement un signe à l'un des serveurs qui lui apportèrent sur un plateau une coupe de champagne. Il n'était pas féru de ce liquide pétillant, mais à première vu il ne voyait rien d'autre à boire. Prenant délicatement le verre de Crystal il le monta légèrement en hauteur avant d'en boire une fine gorgée qui lui arracha une grimace. La réalité était qu'il détestait cela. Il fronça les yeux sur ce liquide chantant et le reposa sur le plateau d'un autre serveur qui passait à proximité, avant de lui demander un verre de vin et qu'une idée ne lui passe par la tête. « Serait-il inconvenant de prendre place dans la bibliothèque ? Je suppose que lors de ces soirées beaucoup de grandes décisions se font à l’abri des regards et ce peu importe leur importance. » Il n'était pas difficile de comprendre qu'Henry voulait fuir à toutes jambes l'endroit avant qu'il ne fut trop tard. Il remarquait d'ailleurs les légers coups d'oeil de son oncle qui ne signifiaient rien de bon. La foi dernière celui-ci lui avait réservé une comtesse d'un âge avancé avec laquelle il avait dû danser toute la soirée. Ses pieds s'en souvenaient encore.

✤ Inscrit le : 23/03/2014

Un sourire amusé sur mes lèvres, je fais une petite révérence au Commodore, bien contente qu’il soit venu parmi nous ce soir, en sachant pourtant pour une fois garder ma langue à sa place, dans ma bouche, au lieu de la pendre et de dire des choses qui me seraient certainement venues à l’esprit si je n’avais pas préféré ne rien dire. Vous me suivez ? Non ? Moi non plus, je n’arrive pas à me suivre ce soir. Cependant, il est une chose certaine, c’est que je ne laisserai pas le commodore partir de ce bal sans avoir dansé avec lui.
- C’est mon devoir en tant qu’hôtesse de faire attention à chacun. N’hésitez pas à gouter les pâtisseries, elles sont exquises.
Par la suite, je proposais une danse aux deux hommes, plus par respect qu’autre chose dans le cas de cet inconnu je devais l’avouer. Sa situation me semblait compliquée pour aller danser. Je n’étais pas le genre de personne à adorer ces mondanités, mais quelques fois il faut savoir faire des concessions, comme je sais qu’à un moment où à un autre, je devrais évoluer dans les bras de Lysander sur cette piste de danse, et ce même si je préfèrerai très certainement mettre ma main dans le feu plutôt que de devoir rester durant les quelques minutes que cette danse va durer dans ses bras. La conversation inachevée que nous avons eue me laisse un goût amer dans la bouche, et il n’est pas possible pour moi de continuer ainsi. Un jour où l’autre, je vais devoir l’affronter, et finir cette discussion, bien que je n’ai aucune envie de me retrouver à nouveau prise en faute comme une enfant par cet homme.
- Vous m’en voyez ravie, commodore, et je suis tout à fait certaine que vous allez vous en sortir. Vous nous excusez, monsieur ?
Je pose ma main dans celle de l’ancien officier, et je le laisse me guider lentement vers la piste de danse, avant de m’incliner légèrement devant lui, un sourire sur les lèvres.
- Comment allez vous, depuis notre dernière rencontre ?

✤ Inscrit le : 06/03/2014

∞ “Bal masqué d'Estbury”

sujet Event

Saisissant l’ironie des paroles de Miss Elinor, je ne pus qu’esquisser un léger sourire entendu. Hélas, il s’écoulerait encore bien des tentatives désastreuses avant que je ne m’en retourne à Londres. Le plutôt serait sans doute le mieux pour plus d’une personne en commençant par moi-même et suivit par Isabella. « Si cela vous agrée, miss Elinor, je puis vous proposer de faire un séjour à Londres quand j’y retournerais. Je gage que votre mère serait ravie de cette idée. » Il n’y avait aucun sous-entendu, du moins pas pour moi. En revanche, Lady Dunham y verrait peut-être autre chose, mais elle déchanterait rapidement. J’avais déjà proposé cette idée à Mary, bien que désormais, je craigne que l’aînée des Langley n’y voie la concrétisation des espérances de sa mère et de sa grand-mère. Dans quel monde vivons-nous donc.
Mon attention se portait maintenant sur le jeune Lord Henry qui ne semblait guère amateur de champagne, mais c’était décidément la seule boisson que l’on servirait ce soir à ces invités. À mon grand damne d’ailleurs et fatalement celui d’Henry. « Les mondanités sont d’un ennuis et encore, vous avez la chance d’échappé à la société Londonienne, mon cher Henry. Notez cependant, que les excuses ne manquent guère là-bas pour y échapper. » Une autre réception, du travail… qu’importait, il y avait toujours une raison pour laquelle vous pouviez échapper aux réceptions à Londres. De toute façon, personne n’y faisait attention, car il y avait toujours énormément de monde. Ici, en revanche, tout le monde connaît tout le monde. « Cependant, je crains que vous n’ayez que trop raison, nous n’y échapperons pas. Je peux néanmoins vous offrir une diversion le temps que vous disparaissiez à travers la foule. Je gage que notre cher Baron serait très attentif au moment où j’emmènerais son aînée danser, peut-être devriez-vous tous deux en profiter pour vous éclipser. » Plus encore que Lord Henry, si je disparaissais ce serait réellement un problème. Autant leur servir de diversion. L’idée d’ailleurs de ce dernier n’était pas la moins bonne. Après tout, il pouvait très bien décidé de converser en privé avec quelqu’un, cela n’était pas encore interdit. « En voilà, une idée. Faites donc, je viens d’apercevoir votre cousine Mary et l’heure est ainsi venue pour moi de me plier aux règles de la bien séance. » Je déposais mon verre sur le plateau d’un serveur qui passait et saluait la demoiselle Elinor. « Miss Dunham, ce fût un plaisir de converser avec vous et de rencontrer une jeune femme aux idées si proches des miennes. » Je me tournais vers Lord Henry et lui offrait un salut bref. « Lord Henry, je ne puis que vous souhaitez tout le courage du monde. »
Tournant ainsi les talons, je me dirrigeais vers le Baron qui m’attendait avec sa fille aînée pendue à son bras. Le calvaire pouvait commencer… Prenant la mains offerte de la fille aînée du Baron, je l'emmenais donc sur la piste de danse pour ma première danse de la soirée. La première sur trois, si pas plus aux vues des regards lancés par les mères des autres jeunes filles à marier.

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✤ Inscrit le : 31/03/2014

La réalité est un bal masqué où chacun cache sa vrai nature et la dévoile par le choix de son masque sujet event

Bal Masqué d'Estbury

Il fût un temps, oui, où j’étais coutumier de ce genre de réception et où j’étais une des personnes les plus active. Ce temps révolu où, j’aimais autant converser avec de nombreuses et différentes personnes, danser avec nombres de demoiselles en mal d’un cavalier, à tel point que je n’étais pas si mauvais cavalier que je le décriais, mais tout ceci était derrière moi depuis bien trop longtemps. « Votre père peut s’estimer heureux et chanceux d’avoir une fille aussi prompte à s’occuper de ses invités. » Ce n’était effectivement pas le cas de toutes les familles et croyez-le, j’en avais vu un sacré nombre dans mon existence. À regret donc, je quittais la compagnie de l’autre militaire présent à cette soirée pour gagner la piste de danse. Je m’inclinais à mon tour devant la jeune demoiselle avant de jeter un léger regard autour de nous. « C’est bien ce qui m’inquiète, Lady Isabella, que je ne m’en sorte que trop bien pour qu’on me laisse ensuite en paix. »

Je remarquais peu après la présence de la sœur aînée de ma cavalière au bras sans doute de Lord Lysander. Ce qui me fit penser qu’Isabella serait probablement la prochaine à son bras, comme le veut la bien séance. Musique se faisant, j’entrainais ma partenaire dans l’enchevêtrement de pas parfois compliqué qu’exige les mœurs de notre temps avec une certaine aisance, à ma plus grande surprise. « Je ne suis guère de bonne humeur, je n’aime pas être forcé à quoi que ce soit. Pas plus que vous, hélas, je crains que votre tour ne vienne. » Dis-je en regardant évolué lady Mary sur la piste de danse avec son cavalier. « Cependant, vous ne devriez pas trop vous plaindre de lui, c’est apparemment un très bon cavalier et peut-être vaut-il mieux que cela se fasse maintenant pour vous permettre une totale liberté pour le reste de la soirée. » Je ne pourrais guère faire cela toute la soirée, la danse m’obligeait à utiliser mes deux mains, dont la souffrante caché aux yeux du monde par la paire de gants que je portais ce soir. « Vous êtes envoutante, lady Isabella, vous l’a-t-on déjà dit ? »

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[Event] Bal masqué d'Estbury

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